Chèques vacances : pourquoi et comment ?

L'article en brefLes chèques vacances, créés par le Ministère de l'Économie, permettent à un plus grand nombre de salariés de profiter de vacances et de loisirs. Ces titres de paiement nominatifs, valant généralement 10 ou 20 euros, sont utilisables chez divers professionnels du tourisme pendant trois ans à partir de leur émission. Par exemple, un chèque émis en 2011 sera valable jusqu'au 31 décembre 2013.

Pour en bénéficier, les entreprises doivent signer une convention avec l'ANCV et peuvent ensuite commander ces chèques. L'employeur prend en charge entre 50 et 80 % du coût du chèque. Les salariés profitent ainsi de vacances à moindre coût et sans imposition, dans la limite d'un SMIC par an. Les employeurs, quant à eux, bénéficient d'une exonération de charges sociales, à l'exception de la CSG et de la CRDS, et peuvent déduire ces montants des impôts sous certaines conditions. De plus, les excédents de l'ANCV soutiennent les programmes de vacances pour les publics défavorisés.

Chèques vacances : qu’est-ce que c’est ?

Les chèques vacances sont nés d’une initiative du Ministère de l’Économie visant à permettre à un plus grand nombre de salariés d’accéder à des vacances et des loisirs. Concrètement, il s’agit de titres de paiement nominatifs utilisables chez de nombreux professionnels du tourisme. Un chèque peut valoir 10 ou 20 euros. Il est utilisable l’année de son émission et lors des deux années qui suivent. Ainsi, un chèque vacances émis en 2011 sera valable jusqu’au 31 décembre de l’année 2013.

Chèques vacances : qui peut y prétendre ?

Toute entreprise peut commander des chèques vacances. Il suffit pour l’employeur de signer une convention avec l’ANCV (Agence Nationale pour les Chèques Vacances), et d’effectuer sa commande. Il revient à l’employeur de consulter ses employés pour définir les modalités d’attribution de ces chèques : l’employeur peut participer à hauteur de 50 à 80% du prix du chèque.

Chèques vacances : quels en sont les avantages ?

Pour le salarié, l’avantage est clair : grâce aux chèques vacances, ses congés lui reviennent moins chers, puisque l’employeur en paie une partie. Par ailleurs, ce type d’avantage social n’est pas imposable, dans la limite d’un SMIC par an.

Pour l’employeur, le chèque vacances constitue l’opportunité d’offrir une motivation supplémentaire à ses employés, tout en favorisant la cohésion sociale. C’est une forme de rémunération, qui doit à ce titre figurer au compte 641. Pour les entreprises de moins de 50 salariés, le montant de ces chèques est déductible du revenu imposable dans la limite de 400 euros par salarié et par an. Il est également exonéré de charges sociales, à l’exception de la CSG et de la CRDS.

Enfin, les excédents dégagés par l’ANCV grâce à la commercialisation de chèques vacances sont reversés au programme d’aide au départ en vacances de publics défavorisés.

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