Zoom sur les modalités de prévoyance offertes aux Français à l’étranger
Expatrié n’est pas détaché
Attention, l’expatrié démarre un nouvel emploi dans un pays étranger. Le détaché, quant à lui, est envoyé par l’employeur, dont le siège social est en France, vers une unité placée à l’étranger. Dans ce cas, notre détaché reste pleinement affilié au régime français.
Expatrié dans un pays « partenaire »
S’il existe une convention de sécurité sociale entre le pays qui vous accueille et la France, les trimestres travaillés comptent ! Bien qu’ils ne valorisent pas le montant de la future pension, ils contribuent à déterminer son taux de liquidation. Inutile de cotiser un supplément à la CFE, vos longs trimestres de labeur ne passeront pas à la trappe !
Expatrié dans un pays sans convention de sécurité sociale
Dans ce cas, expatrié que vous êtes, vous cotisez à la retraite obligatoire du pays accueillant. Une belle jambe, me direz-vous, puisqu’à votre retour en France, vos trimestres travaillés ne seront absolument pas pris en compte. Souscrire à une assurance volontaire auprès de la CFE est alors une alternative. À vous de cotiser de votre plein gré aux fins d’acquérir vos trimestres au régime de retraite obligatoire.
Attention, la CFE ne concerne pas le régime complémentaire qui ouvre des points retraite. Pour cela, vous devez vous tourner individuellement auprès des caisses AGIRC ou ARRCO. Tant qu’à faire, pourquoi ne pas négocier votre affiliation directement auprès de votre employeur ?
Cotiser auprès de la CFE : fausse bonne idée ?
Grâce à la CFE, vous perpétuez vos droits au régime de retraite de base. A l’approche de l’âge fatidique, le dispositif est intéressant. La belle affaire pour un jeune trentenaire ! Qui sait comment se calculera notre retraite d’ici 2050 ? N’oublions pas qu’une adhésion à la CFE ne dispense pas des prélèvements obligatoires destinés à la retraite dans votre pays d’accueil ! Plutôt que de cotiser deux fois, pourquoi ne pas provisionner un pécule pour racheter vos trimestres par la suite ?
Cotiser auprès de la CFE : un calcul s’impose
L’intérêt de cotiser auprès de la CFE dépendra finalement de votre l’âge et de vos revenus. Pour être sûr de faire le bon choix, tous à vos calculettes ! Quel sera le montant de vos cotisations auprès de la CFE ? Quel bénéfice apporteront vos cotisations au montant de votre pension ? Quel sera le bénéfice en cas d’un placement financier du même montant ? Heureusement, des conseillers spécialisés sont là pour vous aider !
Avant de partir loin, n’oubliez pas d’anticiper l’avenir !