En quoi consiste le capital investissement ?
Le capital investissement consiste à prendre des participations dans le capital de petites et moyennes entreprises non cotées afin de financer le démarrage, la croissance et la transmission. La réussite d’une opération de capital investissement dépend du respect d’un certain niveau de retour sur investissement.
Cette notion est au cœur du pacte qui lie l’entrepreneur aux investisseurs financiers. En contrepartie de l’investissement en capital, l’entrepreneur partage les prises décisions stratégiques avec les partenaires financiers.
Notons que les investisseurs financiers prennent les mêmes risques que les autres actionnaires.
Des outils juridiques (pacte d’actionnaires, actions de préférence) cadrent les relations entre les investisseurs et les gestionnaires. La durée de détention des participations varie entre 3 et 12 ans selon le secteur d’activité et le « véhicule » d’investissement proposé.
Les différents types de capital investissement
Le capital investissement peut intervenir en phase de démarrage du projet pour les activités innovantes. On parle alors de capital amorçage ou de capital création. Le capital développement correspond à une prise de participation afin d’accompagner la croissance de l’entreprise. La prise de participation est généralement minoritaire.
Les investisseurs en capital sont des sociétés et fonds en capital-risque, des personnes physiques (business angels) et fonds d’investissement en capital dit « institutionnels ». Ils sont très souvent spécialisés par secteur d’activité (technologie de l’information, logiciel, e-commerce, industrie, biotechnologies…).
Les investissements en capital au cours des phases d’amorçages, de création et de développement ont pour objectif de réaliser une plus value lors de la vente de la participation.
L’investissement en capital lors d’une transmission d’entreprise ou d’un rachat d’une activité prend souvent la forme d’un montage LBO (Leverage Buy-Out) combinant investissement et endettement.
Ces investissements permettent d’optimiser la vente d’une société ou la cession d’une branche d’activité par l’utilisation de techniques financières dite à effet de levier.