Quelles aides pour les entreprises en difficulté?

L'article en brefLa première résolution lorsqu'une entreprise rencontre des difficultés est de les affronter et de décider de les surmonter. Votre expert-comptable sera un allié essentiel dans cette bataille. Il pourra vous aider à identifier précisément les problèmes, qu'il s'agisse de marges insuffisantes sur un produit, de clients peu rentables, de défauts de réalisation, ou d'une trésorerie tendue. En vous entourant des bons conseillers, vous augmenterez vos chances de surmonter ces obstacles.

Il est également crucial de maintenir une bonne relation avec votre banquier. Un banquier bien informé, voyant que vous êtes accompagnés et que vous avez un plan d'action concret, sera plus enclin à vous soutenir. Votre chargé de clientèle peut devenir votre avocat auprès de sa hiérarchie si vous montrez que vous prenez les mesures nécessaires. N'ignorez pas ses appels et ouvrez ses courriers de relance. En outre, sollicitez l'aide de votre Chambre de Commerce ou des Métiers et explorez les ressources proposées par des organismes comme le MEDEF et BPI France. En cas de besoin extrême, la procédure de sauvegarde peut être envisagée avant la cessation de paiement pour permettre à l'entreprise de se restructurer et d'apurer ses dettes, tout en maintenant son activité et l'emploi. Pour éviter d'en arriver là, consultez votre expert-comptable dès les premiers signes de difficulté.
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Article rédigé et certifié par Guillaume DELEMARLE
 
Expert-comptable avec plus de 9 ans d'expérience. Spécialisé dans l'accompagnement des TPE et créateurs d'entreprise.
Temps de lecture : 2minDernière mise à jour : 20/06/2024

La première résolution à prendre lors qu'une entreprise à des difficultés, c'est de leur faire face et de se décider à les surmonter.

Premier allié dans cette bataille : votre expert-comptable et je ne dis pas cela parce que vous êtes sur un site qui leur est dédié... oh que non, mais pour faire face à son adversaire, encore faut-il savoir à qui l'on a à faire : un problème de marge sur un produit, des clients dont la profitabilité n'est pas assez haute, trop de défaut de réalisation, une trésorerie tendue... C'est en s'entourant d'alliés que vous surmonterez plus facilement vos difficultés.

Autre personne à avoir plutôt à ces côtés qu'en rivalité, votre banquier. Un banquier informé qui voit que vous êtes accompagnés et surtout que vous avez la situation en main (connaissance des difficultés, plan d'actions pour inverser la tendance) saura être beaucoup plus indulgent que si vous ignorez ses appels ou même pire n'ouvrez plus ces courriers de relance. Votre chargé de clientèle se transformera alors en votre avocat pour défendre votre dossier auprès de sa hiérarchie (croyez-en une ancienne chargée de clientèle professionnelle).

Si vous avez toujours décidé de rester sur le navire, plutôt que l'abandonner, il vous est toujours possible de rencontrer ensuite des représentants de nos chères administrations. Je commencerai en premier lieu par votre Chambre de Commerce/des Métiers, qui saura vous guider vers le bon interlocuteur pour étayer votre plan d'actions correctives.

Ensuite, vous pouvez vous adresser à d'autres organismes qui ont créé des cellules d'accompagnement spécialisé :

  • le MEDEF, avec sa cellule de soutien tpe/pme 
  • la BPI France, qui garanti vos opérations de renforcement de votre structure financière,... consultez leur site : https://www.bpifrance.fr/

Il en existe toutes une liste répertoriée sur le site http://les-aides.fr/. Enfin, il est toujours possible de prendre rendez-vous avec vos débiteurs et de tenter de négocier vos délais de paiement pour tout ce qui est administratif (RSI, Impôts...). 

Consulter aussi ce site : http://vosdroits.service-public.fr/professionnels-entreprises/F22316.xhtml

Solution extrême, la SAUVEGARDE. Celle-ci doit être demandée avant la cessation de paiement. 

Elle a pour but de permettre à l'entreprise de continuer son activité, au besoin en procédant à sa réorganisation, de maintenir l'emploi et d'apurer ses dettes. La demande doit en être faite auprès du greffe du Tribunal de commerce si le débiteur est commerçant ou artisan, ou du Tribunal de grande instance dans les autres cas.

Le jugement pris, il est alors publié au Bodacc . La procédure de sauvegarde débute par une période d'observation de 6 mois maximum renouvelable, sans pouvoir excéder 18 mois. Durant cette période la gestion de l'entreprise continue à être assurée par son dirigeant. Il peut être assisté par un administrateur judiciaire. La période d'observation sert à effectuer un bilan économique et social de l'entreprise et à étudier ses possibilités de rétablissement. Au terme de celle-ci, il est décidé de mettre en place un plan de sauvegarde ou si la situation ne le permet pas il faut alors envisager un redressement ou une liquidation judiciaire.

Mais à l'aube de 2014, ce n'est pas ce que nous vous souhaitons et comme indiqué lors de notre premier conseil, nous vous invitons à prendre contact avec votre expert-comptable pour ne pas en arriver là. 

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