La reprise d’entreprise commence par la définition de la cible, c’est-à-dire le profil de l’entreprise idéale à reprendre, selon vos propres critères : localisation, taille et effectif, coût maximum du projet de reprise, santé financière et possibilité d’envisager – ou non – une entreprise en difficulté, secteur d’activité si un métier particulier vous attire.
Le repreneur part généralement d’une envie de se lancer dans la reprise d’entreprise sans piste concrète à exploiter.
Si vous êtes dans cette configuration, vous pouvez lister les entreprises que vous ne voulez absolument par reprendre pour procéder par élimination.
De manière générale, les Chambres de Commerce, Chambres des Métiers et BPI France proposent des bourses d’opportunités dédiées à la reprise d’entreprise.
Le marché de la reprise en France
En France, le marché de la reprise d’entreprise est plus confiné qu’il n’y paraît. Cette situation est due à un réseau de cessionnaires souvent discret, désireux de procéder à des cessions familiales ou par voie de réseau. De plus, la majorité des entreprises sur le marché de la reprise sont :
Des TPE qui comptent moins de 10 salariés
Des entreprises sur le secteur de l’artisanat, nécessite une connaissance et des compétences pointues pour exercer l’activité
Des entreprises implantées dans des zones rurales ou périurbaines
Votre profil de repreneur doit concorder avec la réalité du marché, même si, de nombreuses entreprises à reprendre sortent de ce profil type.
Les étapes pour choisir une entreprise à reprendre
La définition de l’entreprise cible
La première étape de la reprise d’entreprise est « la définition de la cible », à savoir la description de l’entreprise idéale en matière de :
Localisation
Taille : chiffre d’affaires, effectif
Santé financière (uniquement une entreprise saine ou éventualité d’une entreprise en cours de procédure collective)
Coût maximum investi dans la reprise
Secteur d’activité car le candidat à la reprise peut aussi décider de suivre uniquement les opportunités de coût – une connaissance du cœur de métier est nécessaire pour exploiter l’activité.
Le repreneur part généralement d’une envie de se lancer dans l’aventure de la reprise, sans vision ni piste concrète à exploiter.
Si vous aussi, vous êtes dans cette configuration et que la définition de la cible est trop complexe, vous pouvez commencer par décrire les entreprises que vous ne voulez absolument pas reprendre : grandes entreprises, secteurs d’activité bannis, entreprises en difficulté... Vous procédez par élimination.
Les outils d’annonces de cessions d’entreprises
Certaines fédérations professionnelles mettent en place des annuaires des entreprises cédées dans leur secteur. Il existe aussi des annuaires généralistes, par zone géographique.
Quelques exemples d’annuaires dédiés à la reprise :
TransEntreprise pour tout type de secteur en France : transentreprise.com
TransPME pour tout type de secteur en France : transpme.fr
Cédants et Repreneurs d’Affaires pour tout type de secteur en France : cra.asso.fr
Bourse de la Fédération Française du Bâtiment (FFB) : transmibat.fr
Bourse Nationale d’Opportunités Artisanales pour les entreprises de l’artisanat en France : bnoa.net
La Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI), la Chambre des Métier et BPI France proposent des bourses d’opportunités dédiées à la reprise d’entreprise, classées par rubrique : cession/reprise, offres/demandes de participation, partenariats industriels et commerciaux...
Vous pouvez consulter :
la bourse des reprises d’entreprises de la CCI: http://www.cci.fr/web/reprise-d-entreprise/annonces
la bourse des reprises de BPI France : https://reprise-entreprise.bpifrance.fr/
la bourse des reprises d’entreprises de la Chambre de Métiers : https://entreprendre.artisanat.fr/fr/liste-des-offres/
Le premier interlocuteur
De manière générale, si vous envisagez de reprendre une petite entreprise, vous pouvez amorcer votre démarche de création d’entreprise en contactant :
La Chambre de Commerce et d’Industrie
La Chambre des Métiers
Les fédérations professionnelles des secteurs qu’il envisage
Les réseaux institutionnels de la création et de la reprise d’entreprise : BGE PaRIF, Initiative France
Si vous envisagez une reprise plus conséquente, en matière d’effectif et de chiffre d’affaires, vous pouvez contacter :
Des cabinets de conseil en fusion/acquisition (nationaux, régionaux ou internationaux)
Des banques d’affaires
Des professionnels de la PME : experts-comptables, avocats d’affaires, cabinets d’audit...
Une société de capital investissement pour reprendre une entreprise ?
Les sociétés de capital investissement mobilisent les fonds des investisseurs à destination d’opérations de transmission d’entreprises de grande taille, rarement dans le but de renouveler les équipes de direction (considéré comme plus risqué). Néanmoins, si vous visez la reprise d’un grand compte, vous pourrez vous adresser à ce type de structure, à condition d’avoir un dossier solide.
Procéder par élimination pour choisir sa reprise
Si vous vous sentez submergé de demandes, vous pourrez procéder par élimination en retirant de votre liste les entreprises qui ne correspondent pas aux critères établis en amont. Un accompagnement à la reprise avec un professionnel et une analyse fine des dossiers en lice sont les incontournables pour pouvoir saisir la meilleure opportunité de reprise.
Attention, toutes les reprises d’entreprises ne sont pas inscrites dans les annuaires officiels. Certains dirigeants utilisent uniquement leur réseau pour trouver un repreneur, c’est pourquoi vous devrez ouvrir votre carnet d’adresses et communiquer à propos de votre ambition !