Recours aux établissements bancaires et financement personnel
Le financement des entreprises, et notamment des PME, constitue une activité primordiale de l'activité des établissements bancaires et financiers. Cependant, en règle générale, les banques s'engagent à financer jusqu'à 70% du montant HT des investissements physiques, du besoin en fonds de roulement, etc.
En outre, concernant les prêts à moyen et long terme, les banques limitent assez fréquemment leurs engagements à hauteur de la mise initiale du créateur. En effet, les fonds propres devront souvent être au minimum égaux à l'emprunt sollicité.
Ainsi, il paraît indispensable que le créateur finance à titre personnel certains postes de dépenses.
Prises de participation au capital et financement privé
Un autre mode de financement envisageable est le capital risque qui constitue une prise de participation minoritaire pendant une durée déterminée dans une société par un organisme spécialisé. Nous attirons tout de même votre attention sur le fait que le capital risque n'est réservé qu'à certaines catégories d'entreprises. En effet, étant donné que les sociétés de capital-risque se rémunèrent au regard de la plus-value dégagée au moment de la revente des titres souscrits, il existe au préalable une véritable sélection des sociétés.
Le financement privé peut également prendre la forme de l'investissement pur, c'est-à-dire l'ouverture du capital de l'entreprise à un investisseur privé, tel qu'un épargnant, un fournisseur ou encore un business-angel.
Ce type d'investissement est d'ailleurs encouragé par l'Etat, puisqu'une réduction d'impôt sur le revenu (25% du montant des versements effectués, dans la limite de 40 000 €) et d'ISF (75% du montant des versements effectués dans la limite de 50 000 €) est prévue dans le cadre de la souscription en numéraire au capital d'une PME.
Financement public et aides aux créateurs
Il s'agit principalement des aides et subventions aux créateurs, susceptibles d'être accordées par l'Etat, les collectivités locales ainsi que les fondations.
Même si elles ne sont pas négligeables, ces subventions ne peuvent être prises en compte comme moyen de financement des premiers besoins durables d'une nouvelle entreprise.
En effet, il vous faudra attendre plusieurs mois après le commencement de votre activité et avoir rempli quelques exigences en terme d'investissements et d'embauche, avant de pouvoir percevoir lesdites subventions.
Le crédit-bail
Bien qu'il ne s'agisse pas à proprement parler d'une aide, cette technique permet de pourvoir au financement intégral d'un bien professionnel. Qu'il soit mobilier ou immobilier, cette location est assortie de la possibilité de devenir propriétaire du bien loué à l'échéance du contrat, et ce moyennant un prix fixé à l'avance et tenant compte des loyers déjà versés.
D'un point vue purement comptable, le crédit-bail présente l'avantage de ne pas faire apparaître le bien financé au bilan de l'entreprise. Qui plus est, il évite l'écueil de la récupération de la TVA payée sur les investissements de départ.