Financer son matériel par apport personnel
Il s'agit d'une somme à investir qui peut provenir de votre épargne personnelle, de sommes perçues lors de la revente d'un logement, d'un prêt familial, d'une donation...
L'autofinancement est un bon moyen de financer son matériel, même s'il s'agit d'une petite partie de votre capital. L'apport personnel doit se situer entre 20 et 35 % de l'acquisition, en fonction du montant et de la rentabilité attendue du bien.
Il vous est vivement conseillé de ne pas mettre toutes vos économies dans cet apport, afin de pouvoir être réactif en cas de problèmes de trésorerie.
Financer son matériel par un prêt bancaire classique
Dans le cas d'un financement de matériel par prêt, vous pouvez vous adresser aux banques ou avoir recours à un prêt à la création d'entreprise (sans garanties). En fonction du prix d'acquisition du bien, le remboursement du prêt peut s'étaler entre 3 et 10 ans.
Si vous vous adressez à votre banque, celle-ci est susceptible de vous demander des garanties afin d'assurer le paiement et le recouvrement de sa créance. Vous pouvez proposer en garantie vos biens professionnels en priorité. Une autre personne peut également se porter caution pour vous, en s'engageant à payer vos remboursements si vous ne le faites pas.
Le crédit-bail pour financer son matériel
Il existe une alternative très intéressante et de plus en plus utilisée pour financer son matériel, il s'agit du crédit-bail. Cette méthode consiste à choisir le matériel dont vous avez besoin et de le louer pendant une période déterminée. Aux termes du contrat, vous pouvez acheter le bien, prolonger la location d'un an maximum ou le restituer.
Cette solution est avantageuse puisque vous n'avez pas besoin d'investir de lourdes sommes de façon immédiate. Votre trésorerie n'est pas touchée par le poids de votre financement et vous bénéficiez également d'avantages fiscaux intéressants.
Financer son matériel autrement
Dans le cas où vous n'êtes pas convaincu par les moyens de financement de matériel précédemment cités, il vous reste encore quelques alternatives :
- L'escompte d'effets de commerce: il s'agit d'une opération de cession au profit d'une banque. Cette dernière avance la somme figurant sur l'effet de commerce, déduction faite des intérêts et commissions.
- La cession de créances professionnelles : dans le cadre de la loi Dailly du 2 Janvier 1981, ce mode de financement consiste à transférer la propriété d'une partie de vos créances clients à votre banquier. En contrepartie celui-ci met à votre disposition une autorisation de crédit à court terme, rémunérée au taux de l'escompte.
- L'affacturage : cette opération nécessite l'intervention d'un « factor » (société spécialisée dans l'affacturage), qui rachète votre créance en se chargeant de son recouvrement.
- Les primes, les aides et les subventions : vous pouvez également faire appel aux pouvoirs publics (Etat et collectivités locales), pour bénéficier d'une prime, d'une aide ou d'une subvention à l'investissement (par exemple la société financière OSEO, qui garantie des prêts et finance des projets).*
- Utiliser les services de notre partenaire Mansa. En 48h, vous recevez une réponse pour votre prêt professionnel pour l'achat de votre matériel de 1000€ à 10000€. Pour en savoir plus cliquez ici !
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