Faire bonne impression
Le minimum vital en entretien est le respect des règles élémentaires du savoir-vivre. Et cela commence par la ponctualité. Une présentation soignée comme un minimum de politesse dans l'expression verbale et corporelle sont naturellement de rigueur. En fin de compte il vaut toujours mieux en faire plus que pas assez. N'oubliez pas non plus qu'une poignée de main et un regard francs sont toujours bien perçus.
S'adapter au recruteur
Pour bien faire passer son message il faut s'adapter à son interlocuteur. Il ne faut donc pas hésiter à demander au recruteur de préciser les fonctions qu'il occupe dans l'entreprise. Cela vous donnera une première idée du type de réponse qu'il attend et du vocabulaire à adopter. Dans le doute il convient d'employer un langage professionnel, sans excès, surtout si votre interlocuteur est des ressources humaines. Une prise de notes peut aussi être utile et bien perçue à condition toutefois qu'elle n'indispose pas le recruteur.
Donner des réponses claires
Les réponses apportées au recruteur, pour êtres claires, doivent être structurées. Il est important de savoir rentrer dans le détail, lorsqu'on aborde ses expériences par exemple, mais le risque est grand de partir dans des digressions oiseuses qui, au final, brouillent le message. Adopter une méthode pour cadrer ses réponses peut donc se révéler efficace. La description d'une mission professionnelle pourra par exemple être exposée en partant de la situation de départ, en expliquant son travail avec les moyens à disposition pour conclure en présentant le résultat final.
Montrer sa motivation
La traditionnelle présentation de début d'entretien n'est pas une simple relecture du CV. Il faut se présenter en justifiant ses choix professionnels et expliquer pourquoi on souhaite décrocher le poste, pourquoi on est là en somme. Il faut montrer que l'emploi vous sied, vous motive, que vous souhaitez vous impliquer, et que vous apportez quelque chose de certain à l'entreprise. Aussi, s'être au préalable renseigné sur l'entreprise, sa culture et ses pratiques est utile ; pour motiver sa candidature et répondre le plus « justement » aux questions posées. Si par exemple la question du recruteur porte sur les horaires et la capacité de travail du candidat, il vaut mieux avoir déjà une idée des pratiques internes en la matière. Il paraît aussi nécessaire de savoir se projeter, d'avoir un projet professionnel à présenter. On ne subit pas le travail, on va le chercher.
Avoir la personnalité qui convient
L'aptitude au travail d'équipe est souvent une condition sine qua non. Alors à la question du type « Aimez-vous le travail d'équipe ? » il est préférable de ne pas répondre par la négative, d'argumenter et d'avoir en mémoire quelques travaux de groupe marquants. Ajoutons qu'affirmer sa capacité de travailler en équipe n'indique aucunement que vous manquez d'autonomie.
L'entretien ne doit pas être vu comme une simple récitation de qualités et d'expériences visant à séduire le recruteur. C'est une personne que le recruteur a en face de lui, une personne qui doit s'affirmer. Par conséquent il ne faut pas avoir peur d'être parfois en désaccord, courtois, avec le recruteur. Certains recruteurs chercheront à apprécier votre jugement et parfois votre capacité de prise de décision.
Concluons en rappelant que le recruteur demande souvent au postulant de lui indiquer ses défauts. Il va de soi qu'ils ne doivent pas être dirimants. Pour les faire accepter il est donc conseillé de rebondir dessus, en montrant par exemple les actions correctives adoptées à leur égard pour s'en départir. Ces lacunes peuvent être techniques ou temporaires, il est admis qu'un candidat ne peut réunir toutes les qualités rêvées. L'entretien est souvent considéré comme une vente de sa personne, c'est un fait. Pour autant il est préférable de rester modeste et mesuré. On évitera ainsi de sombrer dans l'outrecuidance en voulant mettre ses qualités en avant. Et puis, des erreurs commises peuvent vous avoir aidé à progresser.