Les méthodes d’amortissement : l’amortissement linéaire
C’est la méthode la plus couramment usitée.
On va déduire du résultat imposable une annuité identique, calculée à partir du prix de revient de l’élément d’actif amorti.
La durée d’amortissement dépend de la durée réelle d’utilisation attendue par l’entreprise. Le montant de l’annuité sera égal à la fraction entre le prix de revient et la durée d’amortissement.
Exemple : prenons un bien dont la valeur est de 100 000 euros. La durée d’amortissement est de 20 ans. Le montant des annuités pouvant être déduit de chaque exercice sera de 100 000/20 = 5000 euros.
La méthode par composants doit être utilisée. Ainsi certains éléments, ayant une durée d’utilisation plus courte, doivent être amortis indépendamment de la structure principale.
Les méthodes d’amortissement : l’amortissement dégressif
Dans cette hypothèse, les annuités d’amortissement sont décroissantes.
En effet, on applique un coefficient (qui varie en fonction des actifs amortissables) afin de calculer ces annuités et la base de l’amortissement est constituée de la valeur nette comptable résiduelle.
Le montant du coefficient est de :
1,25 si la durée fiscale d’amortissement est de 3 ou 4 ans,
1,75 si elle est de 5 ou 6 ans,
2,25 si elle est supérieure à 6 ans.
Exemple : prenons un bien de 10 000 euros amortissable sur 5 ans et acheté le 1er janvier.
Le montant de la première annuité sera de 10 000/5 x 1,75 = 3500 euros soit une valeur nette comptable résiduelle de 10 000 – 3500 = 6500 euros.
Le montant de la deuxième annuité sera de 6500 x 1,75/5 = 2275 soit une valeur nette comptable résiduelle de 6500 – 2275 = 3225 euros…
Etc
Les méthodes d’amortissement : l’amortissement dérogatoire
L’amortissement exceptionnel est un régime fiscal de faveur prévu par le législateur permettant d’amortir de manière accélérée certains biens (robots, logiciels….).
Ainsi ce dispositif permet, au cours d’un laps de temps très court, d’opérer une forte déduction.