Podcast réussir la création de son entreprise de plomberie ?
La forme juridique pour une entreprise de plomberie
Vous êtes libre de choisir la forme juridique sous laquelle vous exercerez la plomberie. Vous avez le choix entre les différentes formes de sociétés, et le statut d'auto-entrepreneur.
Le statut le plus approprié dépendra principalement de votre:
investissement de départ,
volonté de partager les bénéfices ou non,
volonté de séparer ou d'unifier le patrimoine de votre entreprise et votre partrimoine personnel,
responsabilité au sein de l'entreprise
désir de travailler en équipe ou non...
D'autres facteurs peuvent entrer en compte, comme la couverture sociale et les avantages fiscaux.
Nous avons créé un simulateur afin que vous puissiez vous faire une idée du statut juridique adapté à votre situation et lancer votre entreprise de plomberie dans les meilleures conditions :
La société de plomberie
Choisir d'exercer la plomberie sous forme de société est plus avantageux si:
vous souhaitez vous associer (donc partager les bénéfices et les pertes futures),
vous souhaitez limiter votre responsabilité à hauteur de votre apport (civile et pénale),
vous désirez séparer le patrimoine de votre entreprise et votre patrimoine personnel,
vous envisagez de faire des investissements plus ou moins importants,
vous prévoyez de recruter (salariés, apprentis...etc).
Il existe diverses formes de sociétés, à savoir: la SARL, la SAS, la SNC, la SA...etc.
Retrouvez notre simulateur qui vous aidra à trouver la forme à choisir pour votre entreprise.
Si vous souhaitez avoir plus d'information sur la création d'une société de plomberie notre partenaire Swapn peut vous renseigner et vous accompagner sur l'ensemble des démarches.
Le plombier auto-entrepreneur
Le statut d'auto-entrepreneur vous conviendrait mieux si:
vous n'envisagez que des petites réparations,
vos ressources financières sont faibles,
vous ne souhaitez pas vous associer,
vous souhaitez unir votre patrimoine personnel et celui de votre entreprise,
vous souhaitez une totale indépendance.
Avec ce statut, vous bénéficierez d'une simplification :
des exigences comptables
des formalités administratives (immatriculation gratuite)
du régime social puisque vous payez une cotisation sociale unique qui couvre toute votre protection sociale (maladie, retraire, maternité et allocations familliales)
de votre fiscalité puisque l'auto-entrepreneur dépend du régime micro-fiscal
Toutefois ce statut est limité puisqu'il existe des seuils importants pour l'auto-entrepreneur au-delà desquels le statut fiscal change.
De plus, sachez que ce statut comporte des inconvénients importants.
Pour en savoir plus, retrouvez notre article sur les avantages et les inconvénients du statut d'auto-entrepreneur.
Le régime d’imposition pour une entreprise de plomberie
Comme pour le choix du statut juridique, le régime d’imposition le plus favorable sera fonction de votre investissement de départ et du montant des charges mensuelles que vous pourrez déduire.
Le régime d'imposition pour une entreprise de plomberie dépendra de la forme sociale que vous adopterez.
En effet, celui-ci diffère selon l'activité et la forme sociale (société, EI ou auto-entreprise).
Il existe trois grands régimes fiscaux en France:
le régime réel normal,
le régime réel simplifié,
le régime micro.
Il est vivement recommandé de consulter un expert-comptable qui vous aidera à choisir le statut juridique et le régime d’imposition le plus approprié à votre cas.
La réglementation dans le secteur de la plomberie
Si vous décidez de créer une entreprise de plomberie, vous serez dans l’obligation de justifier d’une assurance civile professionnelle, voire d’une assurance de responsabilité civile décennale en cas d’intervention sur des travaux de gros œuvres.
Le titre « artisan » ou « maître artisan » ne peut être utilisé qu’à condition d’avoir obtenu cette qualification de la part de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA). Vous devez vous tourner vers votre organisme consulaire pour en faire la demande.
Le titre d’artisan, employé dans les supports de communication ou dans le discours commercial, est un avantage concurrentiel certain puisqu’il rassure la clientèle. Il est donc intéressant d’effectuer cette démarche.
Les diplômes de plomberie
Exercer le métier de plombier nécessite l’obtention d’un diplôme.
Vous devrez donc justifier d’une qualification professionnelle pour avoir le droit de créer une entreprise dans ce secteur d’activité.
Plusieurs diplomes peuvent vous mener à l'exercice de l'activité de plomberie:
un diplôme de plomberie de tupe CAP ou BEP,
un titre homologué ou enregistré au Répertoire National des Certificats Professionnels (RNCP)
la preuve d’une expérience professionnelle en tant que plombier durant au moins trois années sur le territoire de l’Union Européenne, en tant que salarié ou dirigeant d’entreprise.
Notez que la qualification professionnelle sera demandée par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat au moment de l’immatriculation de votre entreprise.
Les formalités d’immatriculation pour l'entreprise de plomberie
La plomberie relève des métiers de l’artisanat.
Vous devez effectuer les formalités d’immatriculation au Centre de Formalité des Entreprises (CFE) de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA).
Votre entreprise sera donc immatriculée au Répertoire des Métiers (RM).
En cas de création d’une entreprise effectuant de l’achat-revente en parallèle aux prestations de plomberie, la CMA transmettra le dossier de demande d’immatriculation au greffe du tribunal de commerce pour une immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés, en plus de celle effectuée au Répertoire des Métiers.
En cas de création d’une société, n’oubliez pas de rédiger vos statuts et de publier un avis de constitution dans un Journal d’Annonces Légales (JAL).
Le stage de préparation à l’installation
Le stage de préparation à l’installation (SPI) est obligatoire pour tous les créateurs d’entreprises dont l’activité relève de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, comme les entreprises de plomberie.
D’une durée de 8 jours, il permet d’acquérir les bases de la création et de la gestion d’entreprise. Il coûte environ 200 €.
Certains entrepreneurs peuvent en être dispensés, notamment ceux qui ont déjà réalisé ce stage auparavant ou qui justifient de certains diplômes en gestion d’entreprise.