Une politique de relance, ou plan de relance est un ensemble de mesures budgétaires prises par un gouvernement pour relancer une économie en berne. On parle de plan de relance keynésienne (selon les théories de l’économiste John Maynard Keynes) lorsque les mesures consistent à augmenter les investissements et travaux publics pour relancer l’économie (augmentation des embauches, des investissements des entreprises publiques et cercle vertueux vers les entreprises privées et la population). On parle de plan de relance par la consommation lorsque les mesures concernent des baisses d’impôts pour les particuliers, engendrant une hausse du pouvoir d’achat et l’envie de consommer. Un plan de relance par la consommation est insuffisant, car la population méfiante sera tentée d’épargner plutôt que de consommer.
Une politique de relance, ou plan de relance représente un ensemble de mesures budgétaires prises par un gouvernement dans le but de relancer l’économie. Les politiques de relance économiques sont conjoncturelles et prises généralement lors de circonstances difficiles pour un pays (baisse du taux de croissance, récession) ou lorsque ses capacités de production sont sous-utilisées, par exemple, juste après la crise des subprimes en 2008.
Une politique de relance est une politique budgétaire (mesure du gouvernement / agir sur l’imposition et les dépenses publiques) qui peut être combinée ou non à une politique monétaire (mesure de la Banque centrale / agir sur la monnaie et les taux d’intérêts).
Les mesures de relance de l’économie : le plan de relance de Keynes ou le plan de relance par la consommation
Une politique de relance correspond à un ensemble de mesures qui viennent baisser le solde d’un État dans le but de provoquer un choc économique. Plus concrètement, au niveau du gouvernement, un plan de relance peut s’effectuer par :
des mesures d’investissements et de travaux publics supplémentaires – on parle de plan de relance keynésienne selon les théories de l’économiste John Maynard Keynes (1883 – 1946)
et / ou par la baisse de certains impôts pour les particuliers
Effectivement, ces mesures de relance sont à charge de l’État, mais elles sont censées réduire le chômage (embauches et augmentation des investissements pour effectuer les travaux publics dans le cadre d’un plan de relance keynésienne) et augmenter le pouvoir d’achat des ménages (globalement grâce aux embauches, mais aussi favorisé par la baisse des impôts dans le cadre d’un plan de relance par la consommation).
Des mesures pour relancer l’économie par la consommation
Les mesures pour relancer l’économie par la consommation sont principalement des mesures fiscales de baisse d’impôt. Par exemple, citons la mesure prise en 2004 qui donnait la possibilité aux particuliers de débloquer de manière anticipée leur épargne salariale jusqu’à 10 000 euros (sur un Plan d’Épargne Entreprise) sans avoir à justifier leur retrait. Citons également la réduction d’impôt qui était octroyée en 2004 dans le cadre de la souscription d’un crédit à la consommation. Les primes et mesures qui concernent l’achat de voitures neuves sont des mesures de relance par la consommation très connues. Elles poussent les consommateurs à acheter une automobile et relancent ainsi l’activité des constructeurs. Le secteur automobile est d’ailleurs souvent analysé et mis en avant pour déterminer la santé économique de nos pays occidentaux. Lorsque nos constructeurs automobiles ont leur carnet de commandes plein et leurs usines qui tournent à plein régime, cela signifie que notre économie jouit d’un taux de croissance favorable ; dans le cas inverse, des mesures budgétaires de relance économique sont généralement envisagées.
Le défi de la relance par la consommation
Baisser les impôts pour redonner du pouvoir d’achat aux ménages est insuffisant, car les personnes ne consommeront pas forcément de manière accrue en ayant plus de disponibilités. Il s’agit de déclencher l’envie de consommer chez des populations qui angoissent pour leur futur et leur emploi et qui préfèreront épargner par méfiance en l’avenir. De plus, trop de baisses d’impôts peut accroître cette méfiance ; la population craignant de voir le prochain gouvernement ré augmenter en masse le manque à gagner de l’État.